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Pourquoi embrassons-nous (avec la langue) notre bien-aimé(e) ?

Une histoire d’amour commence (presque) toujours par un baiser, qu’il soit timide ou fougueux. Et pour qu’elle dure, mieux vaut continuer d’embrasser. Smacks et patins sont en effet le ciment d’un couple heureux. L’alchimie de l’amour ? Non, de la chimie tout court !
« Embrasse-moi idiot. C’est vraiment beaucoup, beaucoup mieux que des mots », chantaient les choristes de Bill Baxter à l’époque du Minitel. Elles n’avaient pas tort, les filles : il y a un moment où, dès lors que l’on a renoncé à l’aïoli du vendredi, un baiser, qu’il soit doux ou enflammé, dit mieux l’amour qu’une longue déclaration. D’autant qu’une immense majorité de nos contemporains maîtrise davantage le texto que les rimes à la Cyrano. Jtm pqt bb pck t knon ! Ça ne fait aucun doute : avec un langage si pauvre, à défaut de ses phrases, c’est sa langue qu’il faut savoir tourner !

Tourner, oui, mais dans quel sens ? Aucune importance. Un patin, faut que ça glisse, un point c’est tout. Avec les yeux ouverts ou fermés ? Clos, de préférence. Car, entre tous les sens, le cerveau humain privilégie toujours la vue. Dès lors qu’il reçoit des stimuli visuels, même si ces derniers se limitent à un gros plan sur les points noirs du ou de la partenaire, il lui est difficile de se concentrer tout à fait sur ce qu’il sent et ressent. Ainsi, pour peu que l’on souhaite s’abandonner pleinement à la joie du tourbillon lingual, mieux vaut plonger son bulbe dans le noir pour éviter qu’il ne se disperse. Du moins, une fois que le contact entre les deux bouches est établi, sous peine de voir la pelle se changer en tarte, sinon en coup de boule.

LA MÉDECINE DOUCE PAR EXCELLENCE !

Tout roule ? Tant mieux ! Sachez apprécier le moment et consommez sans modération. Car le baiser, c’est comme le chocolat et le vin rouge : c’est tout bénef pour la santé. À bien y réfléchir, c’est même mieux que le Milka et le bordeaux, vu que, même si vous en abusez, ça ne vous fera jamais prendre du poids ou perdre des points.

Les bienfaits d’une galoche ? Pour commencer, elle brûle les graisses. Un maximum de six calories par minute de roulage de palot. Le calcul est vite fait : six minutes de bisouillage par jour, ça vous compense un carré de jivara 40 %. « Bavez, éliminez ! » Du coup, on craque et on croque sans scrupules pour une double dose de bien être. Parce qu’à l’instar du cacao, le baiser est un relaxant naturel. Quand nous embrassons notre chéri(e), notre taux de cortisol, l’hormone du stress, est non seulement en chute libre, mais, en plus, le cerveau nous remplit de bonnes molécules plus vite qu’un Big Mac de mauvaises graisses. Endorphine, sérotonine, dopamine… : le cocktail est presque aussi chargé qu’un pot belge, ce mélange de dopants qui vous transforme en mobylette le moins véloce des cyclistes amateurs

« UN BAISER, MAIS À TOUT PRENDRE QU'EST-CE ?
UN SERMENT FAIT D'UN PEU PLUS PRÈS, UNE PROMESSE
PLUS PRÉCISE, UN AVEU QUI VEUT SE CONFIRMER,
UN POINT ROSE QU'ON MET SUR L'I D'AIMER... »

Edmond Rostand, dans Cyrano de Bergerac
Et ce n’est pas tout ! En faisant travailler pas moins d’une trentaine de muscles, le palot estompe les rides autour des lèvres et affine les joues. Ils atténuent les effets d’une allergie en abaissant le taux d’IgE, la protéine responsable des yeux qui brûlent et des nez qui coulent. En nous faisant saliver plus que de coutume, il reminéralise nos dents et réduit la plaque dentaire, diminuant ainsi les risques de carie. Last but not least, il fortifie notre système immunitaire, stimulé comme jamais par les dizaines de millions de bactéries et la palanquée de microbes qui accompagnent la langue de notre petit(e)-ami(e). Bref, vous l’aurez compris, si vous voulez rester au top de votre forme, en plus de vos cinq fruits et légumes par jour, sucez la pomme de votre partenaire !

AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ

Forts de tous ces bienfaits, les bisouilleurs vivent-ils mieux que les autres ? Arthur Sazbo, psychologue allemand, le prétend, étude à l’appui. Selon lui, un baiser chaque matin nous assurerait cinq ans de vie supplémentaires. Mieux : parce qu’il accroît notre dynamisme et notre estime de soi, parce qu’il nous rend la vie plus belle, il nous ferait plus riche. Et Herr Doktor d’étayer sa thèse en comparant les revenus des hommes qui embrassent leur épouse quand ils partent bosser avec ceux des maris qui négligent ce plaisir conjugal. La conclusion est sans appel : moins stressés, plus sûrs d’eux et, in fine, plus performants, les premiers gagnent davantage de pépettes que les seconds. Jusqu’à 30 % en plus !
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Dès lors, vive le baiser ! Mais avec ou sans la langue ? La question divise le monde. En témoigne l’étude de trois universitaires américains : William Jankowiak, Shelly Volsche et Justin Garcia. Ils ont recensé les usages dans cent-soixante-huit cultures différentes à travers la planète et, selon eux, la soupe de langue en rebute une bonne moitié. Elle fait ainsi saliver moins d’un Américain sur deux. Idem chez les Australiens ! Le pourcentage des rouleurs de galoche tombe carrément sous les 20 % en Afrique noire et en Amérique du Sud. À l’inverse, les trois quarts des Européens et des Asiatiques s’adonnent à cette valse. Mais les champions incontestés de l’exercice restent les amoureux du Moyen-Orient avec 100 % de pratiquants. Comme les feuilles mortes de Prévert, les gazeaux et les gazelles se ramassent à la pelle. (Les souvenirs et les regrets aussi ?)

HARPONNÉ, PUIS FERRÉ

Mais au fait, pourquoi glissons-nous avec tant de délectation notre bavarde dans le clapet de nos conquêtes ? Pour témoigner de notre amour ou, tout au moins, de notre désir ? Sans doute, mais un bécot, un baiser de cinéma ou d’esquimau le dit tout aussi bien. Alors ? « Parce que c’est excitant », pensons-nous spontanément. Nos souvenirs ne manquent pas de caleçons ou de culottes souillés qui le prouvent. Sauf que le fantasme n’explique pas tout !

Si l’on en croit les spécialistes de la philamatologie, la science du baiser (de l’ancien grec phílêma qui signifie « baiser »), la gamelle répond à des motivations bien plus prosaïques qu’érotiques. Primo, elle nous sert à choisir le bon partenaire. En fourrant notre langue dans la bouche de l’autre, on le goûte et, plus encore, on le teste. En effet, en analysant inconsciemment sa salive, de sa saveur à son odeur, en passant par sa teneur en hormones, notre cerveau est capable de mesurer l’état de santé de notre amant(e), son niveau de stress et son potentiel génétique. Tout se jouerait même dès le premier baiser. Ça passe ou ça casse !
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Quid des suivants ? Ils servent à ferrer le poisson une fois que nos méninges l’ont diagnostiqué « bon pour la casserole ». Le patin est en effet l’un des nombreux stratagèmes développés par notre instinct de survie pour favoriser l’accouplement et, de là, la reproduction de l’espèce. Tout comme l’orgasme, bien que dans de moindres proportions, un baiser profond déclenche la production d’ocytocine. Or, cette hormone renforce tant le lien et l’attachement entre deux êtres qu’on la surnomme l’hormone de l’amour ou, carrément, l’hormone de la monogamie. C’est simple, grâce à elle, plus on s’embrasse, plus on s’aime, et tant qu’on embrasse, on continue de s’aimer. Ce qui, forcément, favorise la procréation. La nature est définitivement la plus forte.

Voilà pourquoi nous embrassons (avec la langue) celle ou celui que nous aimons. Je sais : toutes ces explications, ça vous tue un peu le romantisme de l’affaire. Du coup, je ne sais pas vous, mais moi, je vais faire semblant de ne rien savoir. Au diable la génétique et le darwinisme, vive l’amour et le romantisme ! Je vais peut-être mourir plus con, mais, grâce à tous ces patins passionnés et innocents que j’entends bien rouler dans les mois et les années à venir, je mourrai heureux et amoureux (et le plus tard possible).
Illustrations : Le baiser au soleil couchant — Adam Kontor (voir toutes ses photos chez Pixabay)
La baiser au féminin — Fausto Garcia (voir toutes ses photos chez Unsplash)
Le baiser des anges — Fedrica Girardi (voir toutes ses photos chez Pixabay)
Et puisqu'il se dit qu'en France, tout se termine par une chanson, je vous offre celle-là :
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Une histoire d’amour commence (presque) toujours par un baiser, qu’il soit timide ou fougueux. Et pour qu’elle dure, mieux vaut continuer d’embrasser. Smacks et patins sont en effet le ciment d’un couple heureux. L’alchimie de l’amour ? Non, de la chimie tout court !
« Embrasse-moi idiot. C’est vraiment beaucoup, beaucoup mieux que des mots », chantaient les choristes de Bill Baxter à l’époque du Minitel. Elles n’avaient pas tort, les filles : il y a un moment où, dès lors que l’on a renoncé à l’aïoli du vendredi, un baiser, qu’il soit doux ou enflammé, dit mieux l’amour qu’une longue déclaration. D’autant qu’une immense majorité de nos contemporains maîtrise davantage le texto que les rimes à la Cyrano. Jtm pqt bb pck t knon ! Ça ne fait aucun doute : avec un langage si pauvre, à défaut de ses phrases, c’est sa langue qu’il faut savoir tourner !

Tourner, oui, mais dans quel sens ? Aucune importance. Un patin, faut que ça glisse, un point c’est tout. Avec les yeux ouverts ou fermés ? Clos, de préférence. Car, entre tous les sens, le cerveau humain privilégie toujours la vue. Dès lors qu’il reçoit des stimuli visuels, même si ces derniers se limitent à un gros plan sur les points noirs du ou de la partenaire, il lui est difficile de se concentrer tout à fait sur ce qu’il sent et ressent. Ainsi, pour peu que l’on souhaite s’abandonner pleinement à la joie du tourbillon lingual, mieux vaut plonger son bulbe dans le noir pour éviter qu’il ne se disperse. Du moins, une fois que le contact entre les deux bouches est établi, sous peine de voir la pelle se changer en tarte, sinon en coup de boule.

LA MÉDECINE DOUCE
PAR EXCELLENCE !

Tout roule ? Tant mieux ! Sachez apprécier le moment et consommez sans modération. Car le baiser, c’est comme le chocolat et le vin rouge : c’est tout bénef pour la santé. À bien y réfléchir, c’est même mieux que le Milka et le bordeaux, vu que, même si vous en abusez, ça ne vous fera jamais prendre du poids ou perdre des points.

Les bienfaits d’une galoche ? Pour commencer, elle brûle les graisses. Un maximum de six calories par minute de roulage de palot. Le calcul est vite fait : six minutes de bisouillage par jour, ça vous compense un carré de jivara 40 %. « Bavez, éliminez ! » Du coup, on craque et on croque sans scrupules pour une double dose de bien être. Parce qu’à l’instar du cacao, le baiser est un relaxant naturel. Quand nous embrassons notre chéri(e), notre taux de cortisol, l’hormone du stress, est non seulement en chute libre, mais, en plus, le cerveau nous remplit de bonnes molécules plus vite qu’un Big Mac de mauvaises graisses. Endorphine, sérotonine, dopamine… : le cocktail est presque aussi chargé qu’un pot belge, ce mélange de dopants qui vous transforme en mobylette le moins véloce des cyclistes amateurs

« UN BAISER, MAIS À TOUT PRENDRE QU'EST-CE ?
UN SERMENT FAIT D'UN PEU PLUS PRÈS, UNE PROMESSE
PLUS PRÉCISE, UN AVEU QUI VEUT SE CONFIRMER,
UN POINT ROSE QU'ON MET SUR L'I D'AIMER... »

Edmond Rostand, dans Cyrano de Bergerac
Et ce n’est pas tout ! En faisant travailler pas moins d’une trentaine de muscles, le palot estompe les rides autour des lèvres et affine les joues. Ils atténuent les effets d’une allergie en abaissant le taux d’IgE, la protéine responsable des yeux qui brûlent et des nez qui coulent. En nous faisant saliver plus que de coutume, il reminéralise nos dents et réduit la plaque dentaire, diminuant ainsi les risques de carie. Last but not least, il fortifie notre système immunitaire, stimulé comme jamais par les dizaines de millions de bactéries et la palanquée de microbes qui accompagnent la langue de notre petit(e)-ami(e). Bref, vous l’aurez compris, si vous voulez rester au top de votre forme, en plus de vos cinq fruits et légumes par jour, sucez la pomme de votre partenaire !

AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ

Forts de tous ces bienfaits, les bisouilleurs vivent-ils mieux que les autres ? Arthur Sazbo, psychologue allemand, le prétend, étude à l’appui. Selon lui, un baiser chaque matin nous assurerait cinq ans de vie supplémentaires. Mieux : parce qu’il accroît notre dynamisme et notre estime de soi, parce qu’il nous rend la vie plus belle, il nous ferait plus riche. Et Herr Doktor d’étayer sa thèse en comparant les revenus des hommes qui embrassent leur épouse quand ils partent bosser avec ceux des maris qui négligent ce plaisir conjugal. La conclusion est sans appel : moins stressés, plus sûrs d’eux et, in fine, plus performants, les premiers gagnent davantage de pépettes que les seconds. Jusqu’à 30 % en plus !
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Dès lors, vive le baiser ! Mais avec ou sans la langue ? La question divise le monde. En témoigne l’étude de trois universitaires américains : William Jankowiak, Shelly Volsche et Justin Garcia. Ils ont recensé les usages dans cent-soixante-huit cultures différentes à travers la planète et, selon eux, la soupe de langue en rebute une bonne moitié. Elle fait ainsi saliver moins d’un Américain sur deux. Idem chez les Australiens ! Le pourcentage des rouleurs de galoche tombe carrément sous les 20 % en Afrique noire et en Amérique du Sud. À l’inverse, les trois quarts des Européens et des Asiatiques s’adonnent à cette valse. Mais les champions incontestés de l’exercice restent les amoureux du Moyen-Orient avec 100 % de pratiquants. Comme les feuilles mortes de Prévert, les gazeaux et les gazelles se ramassent à la pelle. (Les souvenirs et les regrets aussi ?)

HARPONNÉ, PUIS FERRÉ

Mais au fait, pourquoi glissons-nous avec tant de délectation notre bavarde dans le clapet de nos conquêtes ? Pour témoigner de notre amour ou, tout au moins, de notre désir ? Sans doute, mais un bécot, un baiser de cinéma ou d’esquimau le dit tout aussi bien. Alors ? « Parce que c’est excitant », pensons-nous spontanément. Nos souvenirs ne manquent pas de caleçons ou de culottes souillés qui le prouvent. Sauf que le fantasme n’explique pas tout !

Si l’on en croit les spécialistes de la philamatologie, la science du baiser (de l’ancien grec phílêma qui signifie « baiser »), la gamelle répond à des motivations bien plus prosaïques qu’érotiques. Primo, elle nous sert à choisir le bon partenaire. En fourrant notre langue dans la bouche de l’autre, on le goûte et, plus encore, on le teste. En effet, en analysant inconsciemment sa salive, de sa saveur à son odeur, en passant par sa teneur en hormones, notre cerveau est capable de mesurer l’état de santé de notre amant(e), son niveau de stress et son potentiel génétique. Tout se jouerait même dès le premier baiser. Ça passe ou ça casse !
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Voilà pourquoi nous embrassons (avec la langue) celle ou celui que nous aimons. Je sais : toutes ces explications, ça vous tue un peu le romantisme de l’affaire. Du coup, je ne sais pas vous, mais moi, je vais faire semblant de ne rien savoir. Au diable la génétique et le darwinisme, vive l’amour et le romantisme ! Je vais peut-être mourir plus con, mais, grâce à tous ces patins passionnés et innocents que j’entends bien rouler dans les mois et les années à venir, je mourrai heureux et amoureux (et le plus tard possible).
Illustrations : Le baiser au soleil couchant — Adam Kontor (voir toutes ses photos chez Pixabay)
Le baiser au féminin — Fausto Garcia (voir toutes ses photos chez Unsplash)
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