Pourquoi associe-t-on le jaune aux cocus (et les cornes par la même occasion) ?
Les maris trompés ne portent pas sur leurs épaules que le poids de la honte et la tristesse de leur infortune. Ils portent aussi du jaune et des cornes dont la taille, dit-on, dépend de la frivolité de Madame. Tant est si bien que certains cornards ne passent même plus sous les tunnels...
Vous vous sentez l’âme et l’énergie d’un Dupont Moretti, celle d’un défenseur des causes sinon perdues, du moins difficiles ? J’ai un client pour vous, le genre à désespérer jusqu’à Maître Vergès qui fut pourtant, de son vivant, l’incarnation parfaite de “l’avocat du Diable”. Quel est donc cet indéfendable ? Le jaune !
Sachez-le, il n’a pas que des ennemis. Il est même des régions du monde où cette couleur triomphe. Les Chinois, par exemple, l’ont à la bonne. Après avoir été longtemps l’apanage de l’empereur, au point que l’on coupait la tête à tous ceux qui l’arborait sans son autorisation, elle est devenue le symbole populaire de la sagesse tout autant que celui de la richesse même si, dans notre monde féroce, l’une n’entraîne pas forcément l’autre. Mais le jaune, c’est un peu comme le ragoût de toutou : ça fait peut-être le régal des Pékinois, du moins de ceux qui ne trempent pas dans la sauce, mais chez nous, ça ne passe pas. Mais alors, pas du tout !
S’il y a un bien une chose sur laquelle tous les Européens — Anglais y compris, c’est vous dire ! — sont unanimes, c’est bien que le jaune, ça craint. Surtout si, comme Mister Renard, on le boit pur. C’est simple, on a multiplié les sondages aux quatre coins du continent pour déterminer les couleurs préférées des Occidentaux. Et qui arrive toujours bon dernier ? Celui-là même qui distingue le premier dans le peloton du Tour de France : le jaune, pardi ! Sa côte est si basse que, même dans un sachet de Crocos Haribo, c’est toujours lui, jamais le rouge, jamais le vert, que l’on refile au petit frère quand il se met à chouiner, troublant la quiétude télévisuelle du paternel qui a vite fait de vous enseigner la générosité d’une bonne calbute derrière l’oreille !
Pourtant, si l’on en croit les professionnels du marketing qui, pour mieux nous manipuler, ont étudié très sérieusement l’effet des couleurs sur nos cerveaux perméables, le jaune, dès lors qu’il n’est pas pisseux, amène le consommateur à des idées plutôt positives. Il incarne la liberté, l’optimisme et le dynamisme, du moins quand il n’est pas associé au logo de La Poste. Il aurait même une action physiologique, augmentant la production de sérotonine, ce neurotransmetteur si essentiel à notre équilibre que certains le surnomment “l’hormone du bonheur”.
LA FIÈVRE DE L'OR
Malgré tout ça, le jaune reste aussi impopulaire que François Hollande au terme de son quinquennat. C’est son côté Schtroumpf Intello : on a beau savoir qu’il est génial, on n’arrive pas à l’aimer. Pourquoi ? Parce que notre civilisation judéo-chrétienne est comme ma mère : elle a toujours préféré le petit frère ! Il faut dire que, contrairement à mon cadet, le petit frère du jaune, lui, il a vraiment tout pour plaire. Quel est-il ? L’or, bien sûr.
L’or, c’est du jaune, mais le brillant en plus ! Et ça, voyez-vous, ça change vraiment tout car, pour l’immense majorité d’entre nous, cela en fait le symbole de la richesse, du luxe, de la réussite, de la fécondité, j’en passe et des meilleures. Nul ne résiste à ses charmes : qu’on le marie à du rouge, du noir, du bleu, le couple est toujours heureux. Du coup, au Moyen-Âge, quand les chevaliers ont lancé la mode des blasons, c’est bien l’or qu’ils ont adopté et non le jaune, son parent pauvre, pour peinturlurer sur leurs écus griffons, donjons et autres figures héraldiques. Des m’as-tu-vu les vainqueurs de Bouvines ? Pas plus que vous, pas plus que moi, aucun de nous n’ayant jamais songé à donner ses pièces en or à Bernadette Chirac, ni rêver un soir d’insomnie de se faire des couilles en jaune.
Le jaune n’ayant la faveur de personne, il est vite devenu la couleur de l’infamie. D’autant qu’il est aussi celle du souffre et que le souffre, ça ne vous aura pas échappé, c’est l’odeur du Diable. Ainsi, au XIIIe siècle, quand le pape Innocent III, fidèle à cet esprit de tolérance qui a longtemps caractérisé l’Eglise catholique, apostolique et romaine, réclame que les Juifs portent tous un signe distinctif, Louis IX a la bonne idée d’affubler ces derniers d’une rouelle (une petite pièce d’étoffe ronde) du plus beau jaune. L’initiative de Saint-Louis fit école, perdurant ça et là, jusque dans les temps, pas si lointains, de la barbarie nazie.
« UN COCU ? UN ENTIER QUI PARTAGE SA MOITIÉ AVEC UN TIERS. »
Alphonse Allais
Même sanction, mais cette fois totalement méritée, pour les traites que l’on désigne alors volontiers à la vindicte populaire en badigeonnant leur porte de ce même jaune. De la peinture encore, mais cette fois sur bois : les artistes médiévaux ont l’habitude d’habiller Judas d’une toge jaunâtre, histoire qu’on identifie bien le félon au milieu de ses onze camarades. Et c’est vêtus de cette même couleur que les faux-monnayeurs s’en vont au bûcher. Mais là, rien à dire, la logique chromatique est respectée : quand on imite mal l’or, on obtient forcément du jaune !
HARO SUR LE JAUNE !
Une mode est lancée et celle-là va durer, contrairement à celle des Crocs, ces sabots en plastique qui, fort heureusement, ne sévissent plus que chez les infirmières. Au XVIIIe siècle, quand une certaine Lady Wortley Montagu introduit en Occident le langage des fleurs qu’elle a découvert en Orient, qui associe-t-elle à l’infidélité ? La rose… jaune ! Cent ans plus tard, en France, on stigmatise les anciens bagnards en leur attribuant un passeport différent du commun : le passeport jaune. C’est peu s’en faut à la même époque que le monde ouvrier invente un terme pour désigner ceux qui trahissent la cause prolétarienne en refusant de suivre une grève. On les appelle les « jaunards ».
Rien n’y fait : les siècles passent et le jaune est invariablement associé à la traîtrise et à la tromperie, sa proche cousine. Si bien que, par une association d’idées somme toute naturelle, les caricaturistes de la Belle Epoque glissent systématiquement un accessoire jaune, une cravate le plus souvent, dans la tenue des maris déshonorés. Et c’est ainsi qu’aux yeux du grand public, le symbole change d’épaules, passant de l’épouse félonne à sa moitié trompée. Le jaune cocu (un mot inspiré par le coucou dont la femelle, comme chacun le sait, pond ses œufs dans le nid d’un autre) est né !LA FAUTE À PASIPHAÉ
Voilà pour la livrée. Mais qu’en est-il de l’autre attribut du cocufié : les fameuses cornes ? Il semblerait que leur usage soit vieux comme le monde. Il se dit en effet que les Crétois ont inventé le signe des cornes — poing fermé, index et auriculaire tendus — pour moquer l’infortune de leur roi Minos. Envoûtée par Poséidon, Pasiphaé, son épouse, se donna en effet à un magnifique taureau blanc dont elle eut un enfant on ne peut plus cornu : le Minotaure ! Cette association entre les cornes et l’infidélité a d’autant mieux résisté au temps que les Grecs qui, bien avant nos légionnaires, prêtaient à la chèvre une sexualité libérée, avaient coutume d’appeler le mari d’une femme volage un “bouc” et l’enfant adultère un “fils de chèvre”. De la belle corne là encore !
Comme tant d’autres choses, les Romains ont adopté la symbolique grecque et l’ont transmise aux Italiens, leur lointaine descendance, chez qui le cocu se dit cornuto. Pas besoin de Google Trad pour comprendre. Quant aux Espagnols, ils traitent ceux qui ne veulent pas voir leur infortune de caracol, d’escargot. Une légende raconte en effet qu’à la Création du Monde, Dieu avait donné des yeux à ce gastéropode. Mais celui-ci craignant de les blesser en se trainant lamentablement par terre, convainquit le Tout Puissant, de les échanger contre des cornes qu’il pensait bien plus utiles. De là, la métaphore ibérique : celui qui ferme les yeux sur l’infidélité de sa compagne finit toujours par porter des cornes.
Voilà pourquoi le jaune colle à la peau des cornards tout autant qu’à la tunique de Bernard Hinault qui, lui, n’était pas une bête à corne, vu qu’on le surnommait le Blaireau. Et je ne sais pas pour vous, mais moi, rien que de le savoir et de me dire que je vais mourir cocu peut-être, mais moins con (et le plus tard possible), ça me ravit.
Crédits photo :
Les lingots d'or : Erik Stein, via Pixabay
Pasiphaé et le Minotaure : Selon une peinture de Settecamini — Bibi Saint-Pol
Les lingots d'or : Erik Stein, via Pixabay
Pasiphaé et le Minotaure : Selon une peinture de Settecamini — Bibi Saint-Pol
Et puisqu'il se dit qu'en France, tout se termine par une chanson, je vous offre celle-là :
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Vous vous sentez l’âme et l’énergie d’un Dupont Moretti, celle d’un défenseur des causes sinon perdues, du moins difficiles ? J’ai un client pour vous, le genre à désespérer jusqu’à Maître Vergès qui fut pourtant, de son vivant, l’incarnation parfaite de “l’avocat du Diable”. Quel est donc cet indéfendable ? Le jaune !
Sachez-le, il n’a pas que des ennemis. Il est même des régions du monde où cette couleur triomphe. Les Chinois, par exemple, l’ont à la bonne. Après avoir été longtemps l’apanage de l’empereur, au point que l’on coupait la tête à tous ceux qui l’arborait sans son autorisation, elle est devenue le symbole populaire de la sagesse tout autant que celui de la richesse même si, dans notre monde féroce, l’une n’entraîne pas forcément l’autre. Mais le jaune, c’est un peu comme le ragoût de toutou : ça fait peut-être le régal des Pékinois, du moins de ceux qui ne trempent pas dans la sauce, mais chez nous, ça ne passe pas. Mais alors, pas du tout !
S’il y a un bien une chose sur laquelle tous les Européens — Anglais y compris, c’est vous dire ! — sont unanimes, c’est bien que le jaune, ça craint. Surtout si, comme Mister Renard, on le boit pur. C’est simple, on a multiplié les sondages aux quatre coins du continent pour déterminer les couleurs préférées des Occidentaux. Et qui arrive toujours bon dernier ? Celui-là même qui distingue le premier dans le peloton du Tour de France : le jaune, pardi ! Sa côte est si basse que, même dans un sachet de Crocos Haribo, c’est toujours lui, jamais le rouge, jamais le vert, que l’on refile au petit frère quand il se met à chouiner, troublant la quiétude télévisuelle du paternel qui a vite fait de vous enseigner la générosité d’une bonne calbute derrière l’oreille !
Pourtant, si l’on en croit les professionnels du marketing qui, pour mieux nous manipuler, ont étudié très sérieusement l’effet des couleurs sur nos cerveaux perméables, le jaune, dès lors qu’il n’est pas pisseux, amène le consommateur à des idées plutôt positives. Il incarne la liberté, l’optimisme et le dynamisme, du moins quand il n’est pas associé au logo de La Poste. Il aurait même une action physiologique, augmentant la production de sérotonine, ce neurotransmetteur si essentiel à notre équilibre que certains le surnomment “l’hormone du bonheur”.
LA FIÈVRE DE L'OR
Malgré tout ça, le jaune reste aussi impopulaire que François Hollande au terme de son quinquennat. C’est son côté Schtroumpf Intello : on a beau savoir qu’il est génial, on n’arrive pas à l’aimer. Pourquoi ? Parce que notre civilisation judéo-chrétienne est comme ma mère : elle a toujours préféré le petit frère ! Il faut dire que, contrairement à mon cadet, le petit frère du jaune, lui, il a vraiment tout pour plaire. Quel est-il ? L’or, bien sûr.
L’or, c’est du jaune, mais le brillant en plus ! Et ça, voyez-vous, ça change vraiment tout car, pour l’immense majorité d’entre nous, cela en fait le symbole de la richesse, du luxe, de la réussite, de la fécondité, j’en passe et des meilleures. Nul ne résiste à ses charmes : qu’on le marie à du rouge, du noir, du bleu, le couple est toujours heureux. Du coup, au Moyen-Âge, quand les chevaliers ont lancé la mode des blasons, c’est bien l’or qu’ils ont adopté et non le jaune, son parent pauvre, pour peinturlurer sur leurs écus griffons, donjons et autres figures héraldiques. Des m’as-tu-vu les vainqueurs de Bouvines ? Pas plus que vous, pas plus que moi, aucun de nous n’ayant jamais songé à donner ses pièces en or à Bernadette Chirac, ni rêver un soir d’insomnie de se faire des couilles en jaune.
Le jaune n’ayant la faveur de personne, il est vite devenu la couleur de l’infamie. D’autant qu’il est aussi celle du souffre et que le souffre, ça ne vous aura pas échappé, c’est l’odeur du Diable. Ainsi, au XIIIe siècle, quand le pape Innocent III, fidèle à cet esprit de tolérance qui a longtemps caractérisé l’Eglise catholique, apostolique et romaine, réclame que les Juifs portent tous un signe distinctif, Louis IX a la bonne idée d’affubler ces derniers d’une rouelle (une petite pièce d’étoffe ronde) du plus beau jaune. L’initiative de Saint-Louis fit école, perdurant ça et là, jusque dans les temps, pas si lointains, de la barbarie nazie.
« UN COCU ? UN ENTIER QUI PARTAGE SA MOITIÉ AVEC UN TIERS. »
Alphonse Allais
Même sanction, mais cette fois totalement méritée, pour les traites que l’on désigne alors volontiers à la vindicte populaire en badigeonnant leur porte de ce même jaune. De la peinture encore, mais cette fois sur bois : les artistes médiévaux ont l’habitude d’habiller Judas d’une toge jaunâtre, histoire qu’on identifie bien le félon au milieu de ses onze camarades. Et c’est vêtus de cette même couleur que les faux-monnayeurs s’en vont au bûcher. Mais là, rien à dire, la logique chromatique est respectée : quand on imite mal l’or, on obtient forcément du jaune !
HARO SUR LE JAUNE !
Une mode est lancée et celle-là va durer, contrairement à celle des Crocs, ces sabots en plastique qui, fort heureusement, ne sévissent plus que chez les infirmières. Au XVIIIe siècle, quand une certaine Lady Wortley Montagu introduit en Occident le langage des fleurs qu’elle a découvert en Orient, qui associe-t-elle à l’infidélité ? La rose… jaune ! Cent ans plus tard, en France, on stigmatise les anciens bagnards en leur attribuant un passeport différent du commun : le passeport jaune. C’est peu s’en faut à la même époque que le monde ouvrier invente un terme pour désigner ceux qui trahissent la cause prolétarienne en refusant de suivre une grève. On les appelle les « jaunards ».
Rien n’y fait : les siècles passent et le jaune est invariablement associé à la traîtrise et à la tromperie, sa proche cousine. Si bien que, par une association d’idées somme toute naturelle, les caricaturistes de la Belle Epoque glissent systématiquement un accessoire jaune, une cravate le plus souvent, dans la tenue des maris déshonorés. Et c’est ainsi qu’aux yeux du grand public, le symbole change d’épaules, passant de l’épouse félonne à sa moitié trompée. Le jaune cocu (un mot inspiré par le coucou dont la femelle, comme chacun le sait, pond ses œufs dans le nid d’un autre) est né !LA FAUTE À PASIPHAÉ
Voilà pour la livrée. Mais qu’en est-il de l’autre attribut du cocufié : les fameuses cornes ? Il semblerait que leur usage soit vieux comme le monde. Il se dit en effet que les Crétois ont inventé le signe des cornes — poing fermé, index et auriculaire tendus — pour moquer l’infortune de leur roi Minos. Envoûtée par Poséidon, Pasiphaé, son épouse, se donna en effet à un magnifique taureau blanc dont elle eut un enfant on ne peut plus cornu : le Minotaure ! Cette association entre les cornes et l’infidélité a d’autant mieux résisté au temps que les Grecs qui, bien avant nos légionnaires, prêtaient à la chèvre une sexualité libérée, avaient coutume d’appeler le mari d’une femme volage un “bouc” et l’enfant adultère un “fils de chèvre”. De la belle corne là encore !
Comme tant d’autres choses, les Romains ont adopté la symbolique grecque et l’ont transmise aux Italiens, leur lointaine descendance, chez qui le cocu se dit cornuto. Pas besoin de Google Trad pour comprendre. Quant aux Espagnols, ils traitent ceux qui ne veulent pas voir leur infortune de caracol, d’escargot. Une légende raconte en effet qu’à la Création du Monde, Dieu avait donné des yeux à ce gastéropode. Mais celui-ci craignant de les blesser en se trainant lamentablement par terre, convainquit le Tout Puissant, de les échanger contre des cornes qu’il pensait bien plus utiles. De là, la métaphore ibérique : celui qui ferme les yeux sur l’infidélité de sa compagne finit toujours par porter des cornes.
Voilà pourquoi le jaune colle à la peau des cornards tout autant qu’à la tunique de Bernard Hinault qui, lui, n’était pas une bête à corne, vu qu’on le surnommait le Blaireau. Et je ne sais pas pour vous, mais moi, rien que de le savoir et de me dire que je vais mourir cocu peut-être, mais moins con (et le plus tard possible), ça me ravit.
Crédits photo :
Les lingots d'or : Erik Stein, via Pixabay
Pasiphaé et le Minotaure : Selon une peinture de Settecamini — Bibi Saint-Pol
Les lingots d'or : Erik Stein, via Pixabay
Pasiphaé et le Minotaure : Selon une peinture de Settecamini — Bibi Saint-Pol
Et puisqu'il se dit qu'en France, tout se termine par une chanson, je vous offre celle-là :