
Pourquoi (presque) tous les hommes regardent les fesses des femmes ?
C’est une scène fameuse du cinéma français des années soixante-dix, le morceau de bravoure des Galettes de Pont-Aven, la comédie douce-amère de Joël Séria. Elle met en scène Jean-Pierre Marielle et Jeanne Goupil, le premier s’extasiant sur le postérieur nu et délicieux de la seconde. « Oh, il est magnifique ! Je vais le peindre en vert. En bleu, en rouge, en jaune. » Et le moustachu subjugué de conclure son panégyrique d’un retentissant « Nom de Dieu d’bordel de merde ! ».
Cinquante ans ont passé et, contrairement au joli popotin qui en était l’objet, cette déclaration enflammée n’a pas pris une ride. Certes, cette gauloiserie qui, rappelons-le, valut au film une interdiction aux moins de seize ans lors de sa sortie en salle, paraît bien innocente aujourd’hui, vu toutes les donzelles qui, à la télé ou sur Instagram, misent sur leur lune pour décrocher une place au soleil. Malgré tout, le lyrisme franchouillard de Marielle reste encore à mes yeux l’une des plus belles célébrations de celui qui, depuis que l’Homme s’est dressé sur ses pattes arrière, ne cesse de le fasciner : le derrière des filles.

Disons-le tout net : le cul est culte ! Au point que plus de huit mâles sur dix le classent parmi les principaux atouts de séduction féminins. Qu’ils s’en vantent ou non, qu’ils assument ou pas, les fils d’Adam, dans leur immense majorité, sont pygophiles (du grec puguê qui signifie « fesse » et philos, « personne qui aime »). Bien sûr, sitôt qu’un magazine féminin ou un institut de sondage les interrogent sur ce qui retient leur attention en premier chez une femme, ils s’empressent de dégainer le regard et le sourire. Mais ne soyons pas dupes ! Ces belles paroles ne prouvent rien, sinon que le séant de la femme fait de l’homme un faux-cul !
UN INSTINCT (VRAIMENT) PRIMAIRE
Il est vrai que l’attirance commence le plus souvent par un visage, voire par une silhouette. Mais à peine ont-ils validé le recto que les hommes reluquent le verso, plongeant leurs mirettes vers les michettes. L’expérience menée par Jessie Gurunathan et Reanin Johannink en témoigne. En 2011, ces deux Néo-Zélandaises au physique avantageux ont eu l’idée de fixer une micro-caméra sur l’arrière de leurs jeans avant de se balader tranquillement dans les rues de Los Angeles. Baptisé Rear view girls (« Les filles dans le rétro »), le petit film qu’elles ont tiré de leur promenade ne laisse guère planer le doute : le centre d’intérêt des passants se confond le plus souvent avec le centre de gravité des demoiselles !
« ELLE ÉTAIT AUSSI BIEN
DE FESSES QUE DE FACE »
Depuis, quelques jeunes femmes ont imité sous d’autres cieux les deux Kiwis. Et le résultat est invariable : l’arrière-train femelle agit sur les pupilles mâles comme un aimant sur de la paille de fer. D’où vient cette fascination pour ce qui n’est jamais que la combinaison de graisses et de différents muscles (dont le grand glutéal, le plus puissant de tous, celui qui nous permet de tenir debout) ? De la nuit des temps !
C’est en tout cas l’explication que nous donnent de nombreux scientifiques. Selon eux, le matage de cul est inscrit dans nos gènes. Même s’il peut faire bondir les féministes, le concept se défend. Remontons le temps, si vous le voulez bien, jusqu’aux australopithèques, ces bipèdes qui se régalaient des fruits secs de Lucy, faute de connaître les noix juteuses de Kim Kardashian… Pour eux, la croupe n’était pas tant un objet de désir qu’une assurance-vie. Ils associaient en effet les chances de survie de leur descendance à la taille du dargeot de la maman.
BONNES FESSES, BONNE MÈRE
À une époque où la science se limitait à l’utilisation de quelques cailloux en guise d’outils, l’intuition était franchement géniale. Car la science moderne est venue confirmer ce que nos lointains ancêtres pressentaient déjà : si les femmes prennent du derrière alors que les hommes se remplissent du bidon, c’est parce qu’elles logent leurs réserves énergétiques dans leurs fesses afin de laisser le ventre plus libre pour porter le fœtus.
Mieux encore : en 2011, emmenés par le Professeur William Lassek, des chercheurs de l'université de Pittsburgh, aux États-Unis, ont établi une corrélation entre la rondeur du baba et l’intelligence du bébé ! Les lipides stockés dans les fesses des femmes sont en effet bien plus vertueux que l’huile de palme du Nutella. Ils sont particulièrement riches en DHA (acide docosahexaénoïque), l’une des composantes essentielles du cerveau. Et plus la mère en délivre à sa progéniture lors de la gestation, puis de l’allaitement, plus celle-ci peut fortifier ses neurones. La conclusion : un bon boulard fait un bon bulbe !
Et ce n’est pas tout ! En septembre 2015, une autre équipe de chercheurs américano-turque, emmenée par un certain Dr David Lewis, alors psychologue à l’Université du Texas à Austin et à la Bilkent University en Turquie, a avancé une hypothèse des plus intéressantes. Si le regard des hommes colle au fondement des femmes mieux qu’un Malabar à la semelle d’une basket, ce n’est pas seulement pour en estimer le volume. C’est aussi et surtout pour juger de sa cambrure. Et là encore, c’est pour la bonne cause...

Il faut savoir en effet que le rebond d’un derrière est d’autant plus prononcé que la courbure de la colonne vertébrale au niveau des lombaires est grande. Or, celle-ci joue un rôle essentiel lors de la grossesse. Plus les semaines passent, plus le ventre s’arrondit, plus la pression augmente sur les hanches et plus le centre de gravité de la femme est attiré vers l’avant. Pour retrouver de l’équilibre et du confort en position debout, la femme enceinte bascule donc son bassin vers l’arrière. Un ajustement qui n'est possible que si la colonne est bien creusée au bas du dos. Ainsi, à l’ère glaciaire, une belle cambrure promettait à Cro-Magnon bien davantage qu’un péché mignon dans l’obscurité de sa caverne. Elle lui désignait une compagne valide jusqu’au terme de sa grossesse. Et en ces temps nomades et de cueillette, c’était plutôt rassurant.
DE L'ART OU DU COCHON ?
Bref, Mesdames, si les hommes n’ont pas les yeux dans les poches mais sur celles de vos Levi’s, c’est parce qu’ils sont programmés au plus profond de leurs gènes pour choisir la mère parfaite pour leur futur rejeton. Un peu facile comme excuse ? J’en conviens. Car, dans de tout autres domaines, l’homo sapiens moderne a su dépasser l’inné et l’instinct de survie pour adopter des mœurs plus sophistiquées. C’est ce que l’on appelle communément « l’acquis » ou bien, quand il concerne toute une population, « la civilisation ». Sauf que, depuis plus de 2 000 ans, notre civilisation occidentale n’a rien fait pour détourner le mâle de son obsession. Bien au contraire, elle a encouragé cette dernière en la parant du plus beau de ses vernis : l’art.
Des sculptures de la Vénus callipyge (des termes grecs kallos et pugê qui signifient respectivement « beauté » et « fesse »), cette déesse antique qui admire le reflet de son cul parfait dans l’eau, aux interrogations faussement ingénues de Brigitte Bardot — « Tu les trouves jolies, mes fesses ? » — dans Le Mépris de Jean-Louis Godard, en passant par les Grâces de Rubens, les Odalisques de Boucher et les Baigneuses de Renoir, les sculpteurs, les peintres et les cinéastes n’ont cessé de mettre le derrière sur le devant de la scène, nourrissant par la même occasion le goût des hommes pour le cul des femmes.

Comment s’étonner après ça qu’une majeure partie de l’Humanité, loin de s’affranchir de ses bas instincts, les ait développés ? D’autant plus que, par une réaction en chaîne bien compréhensible, la femme, saisissant l’intérêt des hommes pour son fessier, n’a cessé de le mettre en valeur. Un phénomène qui, aujourd’hui, atteint son paroxysme. Selon un sondage Harris Interactive de 2015 sur « les Françaises et leurs fesses », près de sept femmes sur dix choisissent leur pantalon en fonction de l’apparence qu’il donne à leur derrière. Leurs strings, leggins, jeans push up et autre seconde peau moulent leurs meules comme jamais. Quant au brazilian butt lift, ou le lifting brésilien qui consiste à prélever des graisses dans une partie du corps pour les réinjecter dans les fesses, il se classe désormais parmi les opérations de chirurgie esthétique les plus courantes. 600 000 interventions à travers le monde, rien qu’en 2024. C’est sûr : le culte du cul a encore de beau jour devant lui !
Voilà pourquoi les hommes, quand bien même sont-ils en charmante compagnie, ne peuvent s’empêcher de mater les fesses des femmes qui passent devant eux. Moi le premier ! « C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma plus grande faute. » Mais attention : même si cela répond d’un réflexe, même si la société l’entretient, même si une partie du beau sexe se montre complaisante, ce regard malicieux, forcément discret, ne saurait être autre chose qu’un instant de beauté. Rien, aucune pensée et encore moins un geste, ne devrait jamais le souiller. Et je ne sais pas pour vous, mais, moi, rien que de le savoir et de me dire que je vais mourir moins con (et le plus tard possible) que tous ces trous du cul qui salissent les plus adorables des rondeurs de leur obscénité, ça me ravit.
1/ oneinchpunch, via Adobe Stock
2/ Roman Despeaux - Monts et Merveilles
3/ Alexander Schimmeck, via Unsplash
4/ François Boucher, L'Odalisque blonde - Domaine public - commons.wikimedia.org


Pourquoi les femmes s’expriment bruyamment pendant l’amour (même quand il est tard) ?

Pourquoi les Anglais conduisent à gauche (et les Japonais aussi) ?

Pourquoi associe-t-on le jaune aux cocus (et les cornes par la même occasion) ?

Pourquoi vend-on les œufs (et les huîtres) à la douzaine ?

Pourquoi la Terre est ronde (mais pas tout à fait) ?

Pourquoi (presque) tous les hommes regardent les fesses des femmes ?
C’est une scène fameuse du cinéma français des années soixante-dix, le morceau de bravoure des Galettes de Pont-Aven, la comédie douce-amère de Joël Séria. Elle met en scène Jean-Pierre Marielle et Jeanne Goupil, le premier s’extasiant sur le postérieur nu et délicieux de la seconde. « Oh, il est magnifique ! Je vais le peindre en vert. En bleu, en rouge, en jaune. » Et le moustachu subjugué de conclure son panégyrique d’un retentissant « Nom de Dieu d’bordel de merde ! ».
Cinquante ans ont passé et, contrairement au joli popotin qui en était l’objet, cette déclaration enflammée n’a pas pris une ride. Certes, cette gauloiserie qui, rappelons-le, valut au film une interdiction aux moins de seize ans lors de sa sortie en salle, paraît bien innocente aujourd’hui, vu toutes les donzelles qui, à la télé ou sur Instagram, misent sur leur lune pour décrocher une place au soleil. Malgré tout, le lyrisme franchouillard de Marielle reste encore à mes yeux l’une des plus belles célébrations de celui qui, depuis que l’Homme s’est dressé sur ses pattes arrière, ne cesse de le fasciner : le derrière des filles.

Disons-le tout net : le cul est culte ! Au point que plus de huit mâles sur dix le classent parmi les principaux atouts de séduction féminins. Qu’ils s’en vantent ou non, qu’ils assument ou pas, les fils d’Adam, dans leur immense majorité, sont pygophiles (du grec puguê qui signifie « fesse » et philos, « personne qui aime »). Bien sûr, sitôt qu’un magazine féminin ou un institut de sondage les interrogent sur ce qui retient leur attention en premier chez une femme, ils s’empressent de dégainer le regard et le sourire. Mais ne soyons pas dupes ! Ces belles paroles ne prouvent rien, sinon que le séant de la femme fait de l’homme un faux-cul !
UN INSTINCT
(VRAIMENT) PRIMAIRE
Il est vrai que l’attirance commence le plus souvent par un visage, voire par une silhouette. Mais à peine ont-ils validé le recto que les hommes reluquent le verso, plongeant leurs mirettes vers les michettes. L’expérience menée par Jessie Gurunathan et Reanin Johannink en témoigne. En 2011, ces deux Néo-Zélandaises au physique avantageux ont eu l’idée de fixer une micro-caméra sur l’arrière de leurs jeans avant de se balader tranquillement dans les rues de Los Angeles. Baptisé Rear view girls (« Les filles dans le rétro »), le petit film qu’elles ont tiré de leur promenade ne laisse guère planer le doute : le centre d’intérêt des passants se confond le plus souvent avec le centre de gravité des demoiselles !
« ELLE ÉTAIT AUSSI BIEN
DE FESSES QUE DE FACE »
Les enfants du limon
Depuis, quelques jeunes femmes ont imité sous d’autres cieux les deux Kiwis. Et le résultat est invariable : l’arrière-train femelle agit sur les pupilles mâles comme un aimant sur de la paille de fer. D’où vient cette fascination pour ce qui n’est jamais que la combinaison de graisses et de différents muscles (dont le grand glutéal, le plus puissant de tous, celui qui nous permet de tenir debout) ? De la nuit des temps !
C’est en tout cas l’explication que nous donnent de nombreux scientifiques. Selon eux, le matage de cul est inscrit dans nos gènes. Même s’il peut faire bondir les féministes, le concept se défend. Remontons le temps, si vous le voulez bien, jusqu’aux australopithèques, ces bipèdes qui se régalaient des fruits secs de Lucy, faute de connaître les noix juteuses de Kim Kardashian… Pour eux, la croupe n’était pas tant un objet de désir qu’une assurance-vie. Ils associaient en effet les chances de survie de leur descendance à la taille du dargeot de la maman.
BONNES FESSES,
BONNE MÈRE
À une époque où la science se limitait à l’utilisation de quelques cailloux en guise d’outils, l’intuition était franchement géniale. Car la science moderne est venue confirmer ce que nos lointains ancêtres pressentaient déjà : si les femmes prennent du derrière alors que les hommes se remplissent du bidon, c’est parce qu’elles logent leurs réserves énergétiques dans leurs fesses afin de laisser le ventre plus libre pour porter le fœtus.
Mieux encore : en 2011, emmenés par le Professeur William Lassek, des chercheurs de l'université de Pittsburgh, aux États-Unis, ont établi une corrélation entre la rondeur du baba et l’intelligence du bébé ! Les lipides stockés dans les fesses des femmes sont en effet bien plus vertueux que l’huile de palme du Nutella. Ils sont particulièrement riches en DHA (acide docosahexaénoïque), l’une des composantes essentielles du cerveau. Et plus la mère en délivre à sa progéniture lors de la gestation, puis de l’allaitement, plus celle-ci peut fortifier ses neurones. La conclusion : un bon boulard fait un bon bulbe !
Et ce n’est pas tout ! En septembre 2015, une autre équipe de chercheurs américano-turque, emmenée par un certain Dr David Lewis, alors psychologue à l’Université du Texas à Austin et à la Bilkent University en Turquie, a avancé une hypothèse des plus intéressantes. Si le regard des hommes colle au fondement des femmes mieux qu’un Malabar à la semelle d’une basket, ce n’est pas seulement pour en estimer le volume. C’est aussi et surtout pour juger de sa cambrure. Et là encore, c’est pour la bonne cause...

Il faut savoir en effet que le rebond d’un derrière est d’autant plus prononcé que la courbure de la colonne vertébrale au niveau des lombaires est grande. Or, celle-ci joue un rôle essentiel lors de la grossesse. Plus les semaines passent, plus le ventre s’arrondit, plus la pression augmente sur les hanches et plus le centre de gravité de la femme est attiré vers l’avant. Pour retrouver de l’équilibre et du confort en position debout, la femme enceinte bascule donc son bassin vers l’arrière. Un ajustement qui n'est possible que si la colonne est bien creusée au bas du dos. Ainsi, à l’ère glaciaire, une belle cambrure promettait à Cro-Magnon bien davantage qu’un péché mignon dans l’obscurité de sa caverne. Elle lui désignait une compagne valide jusqu’au terme de sa grossesse. Et en ces temps nomades et de cueillette, c’était plutôt rassurant.
DE L'ART OU
DU COCHON ?
Bref, Mesdames, si les hommes n’ont pas les yeux dans les poches mais sur celles de vos Levi’s, c’est parce qu’ils sont programmés au plus profond de leurs gènes pour choisir la mère parfaite pour leur futur rejeton. Un peu facile comme excuse ? J’en conviens. Car, dans de tout autres domaines, l’homo sapiens moderne a su dépasser l’inné et l’instinct de survie pour adopter des mœurs plus sophistiquées. C’est ce que l’on appelle communément « l’acquis » ou bien, quand il concerne toute une population, « la civilisation ». Sauf que, depuis plus de 2 000 ans, notre civilisation occidentale n’a rien fait pour détourner le mâle de son obsession. Bien au contraire, elle a encouragé cette dernière en la parant du plus beau de ses vernis : l’art.
Des sculptures de la Vénus callipyge (des termes grecs kallos et pugê qui signifient respectivement « beauté » et « fesse »), cette déesse antique qui admire le reflet de son cul parfait dans l’eau, aux interrogations faussement ingénues de Brigitte Bardot — « Tu les trouves jolies, mes fesses ? » — dans Le Mépris de Jean-Louis Godard, en passant par les Grâces de Rubens, les Odalisques de Boucher et les Baigneuses de Renoir, les sculpteurs, les peintres et les cinéastes n’ont cessé de mettre le derrière sur le devant de la scène, nourrissant par la même occasion le goût des hommes pour le cul des femmes.

Comment s’étonner après ça qu’une majeure partie de l’Humanité, loin de s’affranchir de ses bas instincts, les ait développés ? D’autant plus que, par une réaction en chaîne bien compréhensible, la femme, saisissant l’intérêt des hommes pour son fessier, n’a cessé de le mettre en valeur. Un phénomène qui, aujourd’hui, atteint son paroxysme. Selon un sondage Harris Interactive de 2015 sur « les Françaises et leurs fesses », près de sept femmes sur dix choisissent leur pantalon en fonction de l’apparence qu’il donne à leur derrière. Leurs strings, leggins, jeans push up et autre seconde peau moulent leurs meules comme jamais. Quant au brazilian butt lift, ou le lifting brésilien qui consiste à prélever des graisses dans une partie du corps pour les réinjecter dans les fesses, il se classe désormais parmi les opérations de chirurgie esthétique les plus courantes. Six cent mille interventions à travers le monde, rien qu’en 2024. C’est sûr : le culte du cul a encore de beau jour devant lui !
Voilà pourquoi les hommes, quand bien même sont-ils en charmante compagnie, ne peuvent s’empêcher de mater les fesses des femmes qui passent devant eux. Moi le premier ! « C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma plus grande faute. » Mais attention : même si cela répond d’un réflexe, même si la société l’entretient, même si une partie du beau sexe se montre complaisante, ce regard malicieux, forcément discret, ne saurait être autre chose qu’un instant de beauté. Rien, aucune pensée et encore moins un geste, ne devrait jamais le souiller. Et je ne sais pas pour vous, mais, moi, rien que de le savoir et de me dire que je vais mourir moins con (et le plus tard possible) que tous ces trous du cul qui salissent les plus adorables des rondeurs de leur obscénité, ça me ravit.
1/ oneinchpunch, via Adobe Stock
2/ Roman Despeaux - Monts et Merveilles
3/ Alexander Schimmeck, via Unsplash
4/ François Boucher, L'Odalisque blonde - Domaine public -commons.wikimedia


Pourquoi les femmes s’expriment bruyamment pendant l’amour (même quand il est tard) ?

Pourquoi les Anglais conduisent à gauche (et les Japonais aussi) ?

Pourquoi associe-t-on le jaune aux cocus (et les cornes par la même occasion) ?

Pourquoi vend-on les œufs (et les huîtres) à la douzaine ?




