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Pourquoi Yesterday (des Beatles) est une chanson de rêve ?

Lequel préférez-vous ? John, Paul, Ringo ou George ? Et surtout, laquelle préférez-vous ? Des 200 chansons que les Beatles ont signées en dix ans d’activité et douze albums, laquelle vous transporte plus loin que les autres ? Let It Be, A Hard Day's Night, Hey Jude, Penny Lane ou bien le très rock Helter Skelter ? Attendez ! Laissez-moi deviner… Yesterday, peut-être bien ?
Yesterday, all my troubles seemed so far away… Les paroles et la musique tendre de ce slow des Beatles résonnent encore dans nos cœurs attendris plus d’un demi-siècle après leur parution (le 6 août 1965, dans l’album Help!). Il faut dire que cette ballade touchante n’est jamais vraiment sortie de l’actualité musicale. En un demi-siècle, elle a fait l’objet de plus de 3.000 reprises officielles : un record ! Sinatra, Elvis Presley, Boyz II Men, Marvin Gaye ou encore, côté français, Hugues Aufray et… Tino Rossi s’y sont ainsi essayés. Elle aurait été diffusée plus de dix millions de fois sur les ondes — ce qui n’est pas loin d’être un autre record ! — et elle a été vue, dans ses diverses versions vidéo, à des dizaines et des dizaines de millions de reprises sur YouTube.

L’œuvre est créditée comme la quasi totalité des titres des Fab Four au duo Lennon-McCartney. Sauf que c’est l’ami Paulo qui l’a véritablement composée. Ou plutôt rêvée ! Le bassiste des Scarabées aime en effet raconter cette drôle d’histoire : il se réveille un matin avec la musique intégrale dans la tête. Il bondit alors du lit pour s’installer au piano et finaliser sa mélodie. Après l’euphorie, le doute : les notes lui sont venues si facilement que McCartney est convaincu d’avoir plagié malgré lui un titre existant. Pendant tout un mois, il sollicite donc les maisons de disque du Tout Londres pour voir si sa jolie chanson n’appartient pas à l’un de leurs artistes. Nul ne la revendiquant, il finit par s’y faire : c’est de lui !

S’il a noirci sa portée comme par miracle, le Beatles a longtemps connu le syndrome de la page blanche dès lors qu’il s’est agi de coller des paroles sur la musique. Au point que, pendant des semaines, voire des mois, il peaufine sa mélodie en chantant ce texte inepte : « scrambled eggs, oh, my baby how I love your legs » (« œufs brouillés, oh bébé j’aime tellement tes jambes… »). Le déclic se fera finalement à Lisbonne, lors d’un séjour privé de Paul et Jane Asher, sa compagne de l’époque. Il lui vient un simple mot : Yesterday… Ça sonne bien ; il l'adopte et le reste du texte coule alors d’une traite. Peu de temps plus tard, McCartney enregistre le morceau en seulement deux prises. Une perfection, tout en simplicité et émotion. Au point que des années plus tard, quand un journaliste demande à Lennon ce qu’il pense de cette chanson de son alter ego, il répond tout simplement : « One of his best ».

Voilà pourquoi Yesterday, chanson de rêve par excellence, est sans doute la plus charmante et la plus tendre du répertoire du quatuor liverpuldiens. Et je ne sais pas vous, mais moi, de le savoir et de me dire que je vais mourir moins con (et le plus tard possible), ça me ravit !
Et puisqu'il se dit qu'en France, tout se termine en chanson, je vous offre celle-là :

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Yesterday, all my troubles seemed so far away… Les paroles et la musique tendre de ce slow des Beatles résonnent encore dans nos cœurs attendris plus d’un demi-siècle après leur parution (le 6 août 1965, dans l’album Help!). Il faut dire que cette ballade touchante n’est jamais vraiment sortie de l’actualité musicale. En un demi-siècle, elle a fait l’objet de plus de 3.000 reprises officielles : un record ! Sinatra, Elvis Presley, Boyz II Men, Marvin Gaye ou encore, côté français, Hugues Aufray et… Tino Rossi s’y sont ainsi essayés. Elle aurait été diffusée plus de dix millions de fois sur les ondes — ce qui n’est pas loin d’être un autre record ! — et elle a été vue, dans ses diverses versions vidéo, à des dizaines et des dizaines de millions de reprises sur YouTube.

L’œuvre est créditée comme la quasi totalité des titres des Fab Four au duo Lennon-McCartney. Sauf que c’est l’ami Paulo qui l’a véritablement composée. Ou plutôt rêvée ! Le bassiste des Scarabées aime en effet raconter cette drôle d’histoire : il se réveille un matin avec la musique intégrale dans la tête. Il bondit alors du lit pour s’installer au piano et finaliser sa mélodie. Après l’euphorie, le doute : les notes lui sont venues si facilement que McCartney est convaincu d’avoir plagié malgré lui un titre existant. Pendant tout un mois, il sollicite donc les maisons de disque du Tout Londres pour voir si sa jolie chanson n’appartient pas à l’un de leurs artistes. Nul ne la revendiquant, il finit par s’y faire : c’est de lui !

S’il a noirci sa portée comme par miracle, le Beatles a longtemps connu le syndrome de la page blanche dès lors qu’il s’est agi de coller des paroles sur la musique. Au point que, pendant des semaines, voire des mois, il peaufine sa mélodie en chantant ce texte inepte : « scrambled eggs, oh, my baby how I love your legs » (« œufs brouillés, oh bébé j’aime tellement tes jambes… »). Le déclic se fera finalement à Lisbonne, lors d’un séjour privé de Paul et Jane Asher, sa compagne de l’époque. Il lui vient un simple mot : Yesterday… Ça sonne bien ; il l'adopte et le reste du texte coule alors d’une traite. Peu de temps plus tard, McCartney enregistre le morceau en seulement deux prises. Une perfection, tout en simplicité et émotion. Au point que des années plus tard, quand un journaliste demande à Lennon ce qu’il pense de cette chanson de son alter ego, il répond tout simplement : « One of his best ».

Voilà pourquoi Yesterday, chanson de rêve par excellence, est sans doute la plus charmante et la plus tendre du répertoire du quatuor liverpuldiens. Et je ne sais pas vous, mais moi, de le savoir et de me dire que je vais mourir moins con (et le plus tard possible), ça me ravit !
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